BELGIQUE

  • Principaux groupes

Les hooligans belges, comme la plupart des anglo-saxons , ont de très nombreux groupes (ou Firmes) réparties dans toutes les régions du pays. Les bandes organisées les plus réputées, et donc les plus craintes, se trouvent à Bruges, Liège ainsi qu'à Anderlecht et Antwerpen. Il n'est pas rare, lors des week-ends de championnat ou de coupe, que les groupes rivaux s'affrontent de manière très violente. Le match " à risque " par excellence oppose le FC Bruges au standard de Liège et la police belge à le plus grand mal du monde à contenir les supporters des deux camps.

  • Les Idéaux politiques

La plupart des Hooligans belges ont des idéologies d'extrême droite à l'exception du Hell Side (Standard de Liège) qui s'affiche clairement à gauche. En effet, les très nombreux skinheads des firmes belges ont des liens très étroits avec les Hooligans allemands ou des Pays-bas. Les partis nationalistes belges ont de nombreux adhérents dans les groupes de Hooligans et l'équipe nationale est elle-même suivie avec un engouement exceptionnel. C'est en partie pour ces raisons idéologiques que le dispositif policier fut si important lors de l'Euro 2000, notamment lors des matchs de la Turquie. En effet, les hooligans belges étaient susceptibles de chercher la confrontation à tout moment.

  • Hooligans connus

Les Hooligans belges, bien que connus de la presse européenne (pour l'ensemble de leur "œuvre "), ne suscitent toutefois pas un intérêt suffisant pour que des individus soient médiatisés auprès du public. D'autre part, contrairement à l'Angleterre, la violence des tribunes n'est pas un phénomène assez reconnu, ni glorifié, pour que des Hools restent dans la légende du mouvement belge .

  • Faits d'armes

Durant les années 80, les hooligans belges firent parler d'eux à de nombreuses reprises, notamment les brugeois, toujours présents en nombre et possédant un potentiel exceptionnel, ainsi que les fans d'Anderlecht . En effet, à cette époque, ces deux équipes dominaient l'Europe et les déplacements étaient légions pour les heureux supporters. Les rencontres des "diables rouges " déchaînèrent aussi les passions lors des championnats d'Europe et des coupes du monde. Actuellement, les Hools belges ont un peu diminué leurs activités extra-footballistiques , d'une part à cause de leurs équipes médiocres, mais aussi à cause du renforcement de la sécurité autour des stades. Néanmoins, ils répondent toujours présents comme lors de Lyon - Bruges 2001-2002, ou bien encore Lille -Charleroi.

  • Caractéristiques

Les Hooligans belges sont très semblables aux Allemands et aux Hollandais. Très gros consommateurs de bières, les belges en ont hérité une morphologie très imposante . D'autre part, la moustache est aussi caractéristique du Hool belge, au même titre que les nombreux tatouages sur les bras et le dos. Généralement ont retrouve les emblèmes des clubs, le nom du groupe (surtout pour l'ancienne génération) et des Bulldogs... Et pour certains groupes des croix celtiques. Certaines firms ont peut-être plus de tattoos que d'autres : l'ACC de l'Antwerp, du moins son ancienne génération, les Bxl Boys du RWDM (nombreux skins), à Bruges et Charleroi (comparativement au nombre de lads)... Enfin, le crâne rasé est de moins en moins apprécié par les belges qui préfèrent nettement passer incognito dans la rue pour se battre, même si certains nostalgiques adhèrent toujours au mouvement skinhead.

  • Synthèse

Les hooligans belges, au même titre que les Allemands et les Hollandais, sont assez respectés en Europe. Ils correspondent parfaitement au stéréotype que les gens extérieurs aux mouvements peuvent se faire des hooligans. En effet, ils ont un goût très prononcé pour la violence et ils sont presque toujours présents pour affronter les hools étrangers. On a d'ailleurs pu voire cela lors de l'Euro 2000 puisque certaines rencontres, entachées de confrontations très violentes impliquèrent les hooligans belges. Au niveau de l'équipe nationale, celle-ci n'est pas suivie comme elle le devrait, en effet, trop de divergences entre les différents groupes empêchent une véritable union autour des Diables Rouges. (Belgique/France 2002 : sans opposants, les Belges se sont toqués ensemble).